Communauté de Communes Moret Seine & Loing (MSL)
23 Rue du Pavé Neuf
77 250 Moret-Loing-et-Orvanne
L'HUILERIE DE BOISROUX # C'est la dernière de ce type en état de fonctionnement en Ile de France . # Elle a été primée au concours départemental du patrimoine en 1986 pour sa restauration. # Elle est gérée par l'association des amis de l'huilerie de Boisroux, créée en 1993 , pour en assurer l'ouverture au public. # Ouverture le W.E proche du 15 août et les journées européennes du patrimoine, et sur rdv # (01 64 31 47 02) # A l’origine, le matériel était installé à Voulx au lieudit, le Moulin des cailloux.Le matériel daterait des années 1870. A Voulx le mécanisme était entraîné par les eaux de l’Orvanne. Il fonctionna ainsi jusqu’à la première guerre mondiale, et il semblerait qu’il ait été abandonné après cette guerre. # En 1941, le matériel encore en état a été racheté par Mr Hilaire Croizet, et déplacé à Boisroux. Il y installa des moteurs électriques, le plus imposant actionnant l’aplatisseur et les meules, le second plus petit actionnant le mélangeur et la presse hydraulique. La période n’étant pas très sûre, un moteur Bernard de 1909, à essence, restauré lui aussi, permettait de subvenir aux besoins. La mise en service à cet endroit eut lieu le 6 septembre 1942. En cette période de pénurie, les clients venaient de plus de 50 km avec leur cargaison de graines de colza, œillette, ou de noix. On y travaillait en équipe à 3 ou 4 personnes. La fabrication se faisait sous contrôle de l’administration de l’époque et était apparemment très réglementée. Le registre en notre possession, de l’époque, en fait foi . A la suite du remembrement de 1956, les noyers seront arrachés, et l’huilerie retomba petit à petit dans l’oubli. En 1984, Rodolphe Sacault, petit-fils d’Hilaire Croizet, la remet en état avec une petite équipe afin de la faire visiter, soit lors de portes ouvertes, soit sur rendez-vous de groupes. L’association des amis de l’Huilerie de Boisroux en assure le fonctionnement. Description du matériel: Un tarare de ferme permet le nettoyage des graines, Un aplatisseur à meules métalliques est utilisé pour un pré-écrasage des graines, Deux meules de granit des Vosges de 2700Kg chacune, sont utilisées pour écraser tous les oléagineux, une «marmite» qui permet de réchauffer le produit à environ de 80°C. La presse est hydraulique à eau et dite à étages, car elle est composée de 4 niches où on introduit les sacs remplis de graines écrasées et cuites. Tous les oléagineux peuvent être traités, exception faite pour le tournesol qui nécessite un décorticage. Mais les rendements diffèrent notablement, 20% pour les noix (si on tient compte des coquilles), 25 à 35% pour le colza ou l’œillette. La durée d’une fabrication est de 40 minutes environ, pour 25 KG de matière première..